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Matic Zorman est un photographe indépendant Slovène née en 1986.

Photographe de presse, il a travaillé pour des journaux régionaux et des magazines nationaux.

En 2010, il commence à suivre l’histoire d’enfants palestiniens de Gaza, tous victimes de guerre et de l’occupation (qui a pris fin en 2005) venus dans des centres de rééducation slovènes pour recevoir des traitements divers. Intéressé par leurs histoires et la violation des droits de l’homme, il décida de se rendre sur place afin d’enquêter plus en profondeur.

Matic Zorman était présent dans la Bande de Gaza lorsque l’attaque israélienne de 2012 a débuté et malgré cette situation difficile, il a souhaité y rester. Son ambassade lui a toutefois demandé de quitter Gaza.

Il a donc rejoint le Caire.

L’OFCI, à travers l’un de ses membres sur place, a essayé d’aider Matic à rentrer dans la Bande de Gaza ce qui fut possible quelques jours plus tard. Reconnaissant du soutien de l’OFCI, il a promis de nous envoyer périodiquement des photos qu’il a prises durant cette période.

Merci à l’artiste pour ses magnifiques photos.

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Avant …

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…et après la coupure de courant.

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Les habitants ont abandonné en hâte le bâtiment comme en témoignent les chaussettes spécifiques au fauteuil roulant qui pendent encore sur les repose-pieds.

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Khalil, 19 ans, revient de rééducation en Slovénie et visite la tombe de son frère, tué par une attaque israélienne lors de laquelle Khalil perdit ses deux jambes.

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Faiza Mahmoud aide sa fille à faire ses devoirs à la seule lumière d’une lanterne bon marché. Son mari a été kidnappé par Israël et et sa maison en grande partie détruite par un tank israélien.

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Des pécheurs récupèrent leurs filets alors que la Marine de Guerre Israélienne illumine l’horizon. Les accords de cessez-le-feu avec Israël prévoient que les pêcheurs puissent pêcher jusqu’à 38 km des côtes, mais dans la pratique, la Marine Israélienne tire à vue sur tout pêcheur palestinien au delà de 5 km.

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Omar Almassri, ingénieur informaticien, est sur un toit de la ville de Beit Hanoun. Alors que la Bande de Gaza vit dans le noir à cause de la pénurie d’essence pour alimenter la centrale, on peut percevoir au loin l’éclairage du côté israélien.

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