Matic Zorman est un photographe indépendant Slovène née en 1986.

Photographe de presse, il a travaillé pour des journaux régionaux et des magazines nationaux.

En 2010, il commence à suivre l’histoire d’enfants palestiniens de Gaza, tous victimes de guerre et de l’occupation (qui a pris fin en 2005) venus dans des centres de rééducation slovènes pour recevoir des traitements divers. Intéressé par leurs histoires et la violation des droits de l’homme, il décida de se rendre sur place afin d’enquêter plus en profondeur.

Matic Zorman était présent dans la Bande de Gaza lorsque l’attaque israélienne de 2012 a débuté et malgré cette situation difficile, il a souhaité y rester. Son ambassade lui a toutefois demandé de quitter Gaza.

Il a donc rejoint le Caire.

L’OFCI, à travers l’un de ses membres sur place, a essayé d’aider Matic à rentrer dans la Bande de Gaza ce qui fut possible quelques jours plus tard. Reconnaissant du soutien de l’OFCI, il a promis de nous envoyer périodiquement des photos qu’il a prises durant cette période.

Merci à l’artiste pour ses magnifiques photos.

La soeur d’Hamid Younis Abu Dagka tient le ballon de son frère. Hamid, 13 ans, rêvait de devenir Footballer professionnel lorsqu’il fut tué le 8 novembre 2012 par le tir d’un hélicoptère israélien.

Des proches d’un fermier tué par le raid d’un F16 examinent les ruines causées par le bombardement.

Une victime de l’artillerie israélienne est examinée aux urgences de l’hôpital Shifa.Le grand nombre de blessés a nécessité la présence de médecins (bénévoles) et d’équipements étrangers.

Les ruines d’un commissariat, bombardé par Israël,vues depuis une épicerie après la fin des attaques.

la voiture d’Ahmed Jabari, un responsable palestinien chargé des négociations avec les israéliens, après le bombardement par ses derniers. Cet assassinat fut le premier acte de guerre israélien lors de la Guerre de 2012.

Fadi a été amputé de la jambe gauche après s’être blessé en jouant au football, en pleine guerre, les hôpitaux ne purent lui donner les traitements adéquats et sa blessure s’infecta.

Des soldats palestiniens protègent une route passant par le commissariat bombardé (que l’on peut voir sur une photo plus haut).