« Comment pourrait-on ? »
Une activité de réflexion collective qui engage les participants à explorer une problématique réelle à travers des ressources informatives, afin de formuler un maximum de questions commençant par « Comment pourrait-on… ? ». L’objectif est d’initier une dynamique participative de recherche de solutions concrètes et durables.
Matériel nécessaire :
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Un ordinateur avec connexion internet
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Un vidéoprojecteur ou un écran
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Un système audio
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Du papier et des stylos pour chaque participant
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Une imprimante (facultatif, pour la diffusion de documents)
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Un support de présentation (PowerPoint, PDF, etc.)
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Un outil de traitement de texte ou tableur pour compiler les questions
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Un espace calme et propice à la concentration
Nombre de participants :
Minimum : 5 participants
Maximum : 30 participants
Durée estimée de l’activité :
Entre 1h30 et 2h30 selon le niveau de participation et la complexité de la problématique choisie
Catégorie de l’activité :
Réflexion stratégique collaborative
Descriptif détaillé de l’activité :
L’activité « Comment pourrait-on ? » s’inscrit dans une logique de résolution collective des problématiques rencontrées au sein d’une organisation ou observées dans un environnement social plus large. Elle repose sur l’idée que toute personne, quelle que soit sa fonction, peut apporter des idées pertinentes à condition d’être bien informée et encouragée à s’exprimer librement. L’activité consiste à présenter une problématique précise à un groupe de participants à travers une compilation d’informations diversifiées : témoignages vidéo, interviews d’experts, extraits d’articles scientifiques, enregistrements audio ou exposé oral structuré. Cette présentation sert de socle commun de connaissance pour stimuler la réflexion collective.
Pendant toute la durée de l’exposition au contenu, les participants doivent se concentrer sur une seule consigne : formuler autant de questions que possible commençant par « Comment pourrait-on… ? ». Ces questions sont destinées à ouvrir des pistes d’actions concrètes, à inviter à repenser les modes d’intervention traditionnels, ou à identifier de nouvelles voies de transformation. Il ne s’agit pas de juger ou d’évaluer la faisabilité immédiate des idées, mais bien de libérer l’imagination à partir d’une base d’information rigoureuse et contextualisée. L’anonymat est encouragé lors de la phase de rédaction pour favoriser une expression plus libre, moins conditionnée par la hiérarchie ou la peur du jugement.
Une fois les questions collectées, elles sont rassemblées, anonymisées si nécessaire, puis redistribuées ou projetées au groupe. Un travail de regroupement thématique peut être opéré pour structurer les réflexions autour de grands axes. Une phase de priorisation permet ensuite de faire émerger les idées les plus prometteuses ou les plus urgentes à explorer. Cette activité ne vise pas nécessairement à produire immédiatement des solutions, mais à faire émerger une diversité d’angles d’approche, de visions, et de propositions sur une problématique complexe, ouvrant la voie à d’autres ateliers complémentaires (définition d’objectifs, planification d’actions, prototypage d’initiatives, etc.).
Instructions détaillées pour implémenter l’activité :
La préparation de l’activité commence par le choix d’une problématique concrète, clairement formulée, pertinente pour le groupe concerné et suffisamment complexe pour justifier une exploration collective. Il est recommandé de sélectionner un sujet en lien direct avec les préoccupations actuelles de l’organisation ou de la société, tel que la gestion des déchets, la cohésion sociale, la précarité, ou l’inclusion. Une phase de recherche préalable permet de rassembler des ressources variées et fiables. Ces ressources peuvent être des documents écrits, des extraits d’articles scientifiques récents, des témoignages filmés, ou des interviews d’acteurs concernés. L’animateur ou le facilitateur peut également choisir de structurer une présentation orale, appuyée par un support visuel, afin de fournir un cadre de réflexion commun à tous les participants.
Le jour de l’activité, il convient d’installer les participants dans un espace calme, équipé pour la diffusion audiovisuelle si nécessaire. Une introduction claire est faite, présentant l’objectif de l’activité, le déroulement prévu, ainsi que la règle principale : écouter ou lire activement les ressources proposées et rédiger pendant ce temps le plus grand nombre possible de questions commençant par « Comment pourrait-on… ? ». Ces questions doivent viser des actions, des solutions, des perspectives d’amélioration ou des pistes de changement en lien avec la problématique exposée.
L’animateur veille à instaurer un climat bienveillant, non jugeant, propice à l’expression libre. Il est important de rappeler que la quantité prime sur la qualité dans un premier temps, et que toute idée mérite d’être formulée. Les questions peuvent être rédigées sur des feuilles anonymes ou envoyées numériquement via un formulaire.
Une fois la présentation terminée et les questions collectées, l’animateur ou une petite équipe de synthèse regroupe les formulations similaires, les reformule si nécessaire pour les rendre plus claires, et procède à un classement thématique. Ces catégories peuvent être présentées au groupe pour une lecture collective. Une phase de discussion guidée peut alors être engagée : les participants sont invités à identifier les questions qui leur semblent les plus pertinentes, urgentes ou inspirantes. Ce processus de priorisation peut être réalisé par vote, par discussion ouverte ou en sous-groupes.
L’activité peut se conclure par une brève synthèse et l’annonce des prochaines étapes, qui peuvent inclure la mise en œuvre d’ateliers de co-construction de solutions, la définition d’objectifs opérationnels, ou la transmission des résultats à des décideurs internes ou partenaires extérieurs. L’activité « Comment pourrait-on ? » est conçue pour être un catalyseur d’intelligence collective et de mobilisation autour de problématiques partagées. Elle peut être facilement réadaptée à différents formats, publics ou niveaux d’expertise.